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Faiblesse des bras.


    Quand devez-vous consulter votre médecin?

    Lorsque vous éprouvez une perte de sensation ou un sentiment d’engourdissement durant plus de quelques minutes.

    Si votre bras ne fonctionne tout simplement pas, considérez qu’il s’agit d’une urgence médicale.

    Si vous avez récemment été victime d’un accident et que votre bras semble déformé ou difforme, ou si vous entendez des bruits secs ou grinçants provenant des articulations.

    Ce que révèlent les symptômes

    Le bras est généralement conçu pour résister à de nombreux abus. Certaines parties sont quand même très fragiles. Assez souvent, une faiblesse dans la partie supérieure du bras résulte d’une sorte de contraction interne. Il se peut qu’à un point situé entre le cou et les bouts des doigts, un nerf ou un vaisseau sanguin soit comprimé, il peut aussi s’agir de la région comprise entre les muscles du cou et l’épaule.

    La circulation sanguine vers la zone infectée est souvent réduite à un filet et il se peut que les terminaisons des nerfs du bras ne puissent plus transmettre les signaux au cerveau à pleine capacité, ce qui crée une sensation d’engourdissement ou de faiblesse.

    Ces blessures du nerf portent de nombreux noms — syndrome de traversée thoraco-cervico-brachiale (si la compression se situe quelque part entre l’épaule et le cou), compression du nerf cubital (plus précisément du coude vers le bas) et le syndrome du tunnel carpien (au poignet et à la main) — mais elles ont toutes une chose en commun. Elles touchent les nerfs (et quelquefois les artères) qui s’étendent le long du bras à partir du bas du cou. Une autre blessure de compression, souvent négligée, est une neuropathie cubitale, qui peut se produire à l’endroit où le nerf cubital qui passe sous le coude est blessé, produisant un engourdissement et des picotements à la main ainsi qu’une douleur au coude.

    Les personnes qui s’appuient sur des surfaces dures développent parfois ce problème. Les cyclistes se plaignent souvent d’une perte de sensation aux doigts. Le fait de se soutenir sur leur guidon avec leurs mains met une pression excessive sur le nerf cubital, une maladie connue sous le nom de syndrome du tunnel cubital.

    Ces blessures sont généralement provoquées à la suite de mouvements répétitifs du bras pendant de nombreuses semaines ou même des années, constate David Rempel, médecin, professeur adjoint de médecine à l’université de la Californie, à San Francisco. Par exemple, les électriciens, qui utilisent un mouvement répétitif pour manier leur tournevis et leur dénudeur de fil, sont susceptibles d’avoir une blessure des tendons du coude.

    Tous ces tendons dont on abuse, ligaments et muscles, sont généralement bons et résistants. Ils gonflent et vont envahir les nerfs les plus proches. Ces blessures se produisent au coude, au poignet et à l’épaule, mais elles affaiblissent également l’avant-bras et le haut du bras, déclare Steven Bogard, physiothérapeute en chef au Centre de la main de la Clinique Mayo à Rochester, au Minnesota.

    Soulagement des symptômes

    Le traitement dépend du diagnostic. Redonner de la force à un bras abîmé peut exiger des soins aussi bénins qu’un peu de repos ou alors exiger une intervention chirurgicale. Voilà quoi faire.

    Faites appel aux spécialistes. «S’il y a compression du nerf, la première chose est de déterminer son degré de gravité, déclare le Dr Rempel. On achemine immédiatement certains patients au service de chirurgie, en particulier si les symptômes persistent.

    Mais nous commençons habituellement d’une façon plus modérée: reposez-vous jusqu’à ce que les symptômes diminuent, utilisez des attelles, et, dans certains cas, faites des injections de cortisone pour réduire l’inflammation.»

    Soumettez-le au test. Il se peut que votre médecin vous demande de vous soumettre à une série de tests pour déterminer l’endroit où le nerf a été touché; d’autres tests mesurent par exemple votre degré de force pour serrer ou vous feront bouger l’articulation blessée ou le membre, pour déterminer son degré de faiblesse.

    Retournez à l’école. Vous pouvez bénéficier de cours de rééducation donnés par un physiothérapeute qui vous enseignera de quelle façon accomplir votre travail, ou votre sport favori, avec moins de tension dans le bras. Par exemple, en baissant la selle de votre bicyclette et en portant des gants fourrés, vous pourrez éviter le syndrome du tunnel cubital. Des accoudoirs spéciaux soulageront la pression exercée sur vos coudes ; vous éviterez ainsi la neuropathie du cubital. Il est toute­fois préférable de ne pas attendre et de traiter ces blessures au plus vite. Avec le temps, un nerf blessé deviendra parfois tellement abîmé qu’il sera impossible de le soigner.

    Il en résulterait une faiblesse permanente. « Même si vous essayez un peu plus tard de le remettre en état avec une intervention chirurgicale, vous ne le récupérerez jamais complètement, déclare le Dr Rempel. Ce que les médecins préfèrent vraiment, c’est empêcher que ce problème ne devienne une infirmité. »

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