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Gui, Olivier.

    Si populaire est son rôle dans les fêtes de fin d’année que le gui blanc, ou gillon (Viscum album), de la famille des Loranthacées, n’a certainement pas besoin d’être présenté. Cependant peu de gens savent que ce parasite très commun de certains arbres comme le peuplier et le pommier possède également des vertus médicinales. Les renseignements sur le gui remontent à la nuit des temps et sont toujours liés à des légendes ou à des traditions populaires. On le trouve déjà chez les Celtes, les Grecs et les Romains qui, par le mot viscum, désignaient la substance collante et visqueuse contenue dans les pseudo-baies ou drupes. La coutume d’échanger, au Nouvel An, une branche de gui est beaucoup plus récente; elle vient des pays nordiques et est peu à peu entrée dans les habitudes des populations méridionales, en même temps que le sapin de Noël. La renommée du gui en tant que plante médicinale est beaucoup plus limitée. Dans l’Antiquité on connaissait ses propriétés antispasmodiques; mais il faut attendre la moitié du siècle dernier pour qu’on se mette à étudier ses principes actifs. Il ressort de ces recherches que les feuilles et les rameaux contiennent certains éléments qui ont une remarquable action hypotensive; la drogue agit sur les centres vaso-moteurs en déterminant une vaso-dilatation qui a pour conséquence un abaissement de la pression sanguine.

    Son emploi, en infusion ou en décoction, est donc conseillé dans les cas d’hypertension, d’artériosclérose ainsi que pour des patients sujets à des néphrites chroniques ou à des hémorragies des organes internes. La poudre des feuilles est moins employée comme antis­pasmodique, mais elle est très efficace dans les cas d’asthme cardiaque, de coqueluche ou de sanglot.

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