L’aspartame est un édulcorant artificiel. Elle est composée de l’acide L-phénylalanine (ester méthylique dérivant du méthanol) et de l’acide L-aspartique. Dénommée également L-Aspartyl-L-phénylalanine de méthyle, cette substance est utilisée comme additif alimentaire. Elle est présente dans de nombreux produits allégés en sucre ou sans sucre tels que les boissons sucrées ou les chewing-gums. Son utilisation a été d’autant favorisée par le fait qu’elle apporte 200 fois moins de calories que d’autres sucres dont le plus commun étant le saccharose.
Le code alimentaire reconnaît l’utilisation de l’aspartame comme étant un exhausteur de goût pour une large gamme de produits alimentaires mais à des concentrations variables selon les produits. La dose journalière acceptable en aspartame est de 40 mg/kg de poids corporel.
Les effets secondaires de l’aspartame
Ce produit est très apprécié par un grand nombre de personnes. Cependant, il peut entrainer 90 symptômes à (enlever)dont la gravité diffère les uns des autres. Les plus rencontrés étant : des maux de tête et migraines, des vertiges, des variations d’humeur, des visions floues, des douleurs au ventre et des crampes musculaires. Il peut aussi causer des retentissements plus graves sur l’organisme.
Il peut être responsable de troubles cardio-vasculaires (tachycardie et palpitations cardiaques), des troubles neuropsychologiques (insomnie, perte de mémoire, dépression, anxiété, irritabilité et crise d’épilepsie), des répercussions sur l’organisme en général (fatigue, gain de poids anormal par l’augmentation de l’appétit) et divers autres troubles (engourdissement, spasmes musculaires, douleurs articulaires, difficultés respiratoires et d’élocution). Quelque fois, elle peut entrainer le décès.
Ces cas sont surtout observés lors de l’intoxication au méthanol et dans les complications du diabète. Sur ce point, ce produit rend le niveau de sucre dans le sang incontrôlable. Par ailleurs, à partir de 86°F, cette substance se transforme en acide formique et est à l’origine d’une acidose métabolique. La libération de méthanol qui s’ensuit entraine comme conséquence une intoxication reproduisant les symptômes d’une sclérose en plaque. La seule différence étant que cette intoxication est mortelle. Diverses études ont été effectuées pour déterminer de manière précise les effets néfastes de ce produit. D’après une étude effectuée au Danemark sur près de 60.000 femmes enceintes, la consommation régulière de boissons gazeuses renfermant de l’aspartame augmente de 38 % les risques de naissance prématurée. L’Institut de recherche en cancérologie environnementale Ramazzini a effectué des tests sur 240 rats. L’étude consistait à exposer à vie ces rats à très forte dose d’aspartame, de leur gestation in utero jusqu’à leur mort.
Cette expérimentation a révélé que cette consommation favorise les risques de cancer, surtout le cancer du foie et du poumon, particulièrement chez les mâles. Ces effets notoires n’ont pas été décelés sur les femelles.
Les produits de remplacement
Il convient alors de substituer cette substance par d’autres produits moins dangereux. Il faut substituer cet élément par d’autres sucres de table (sucre allégé, saccharine) ou des additifs alimentaires (thaumatine, sucralose). La prise de boisson light ou sans sucre est aussi un moyen efficace pour prévenir les risques de ce produit.
Finalement, l’utilisation de la Stevia, un extrait de plante sans sucre qui rend les aliments sucrés s’avère être le moyen le plus efficace qui n’a eu son pareil jusqu’à maintenant. En plus de participer au métabolisme du sucre, elle est idéale pour les diabétiques de par sa faible contenance en sucre. Conclusion L’aspartame est un édulcorant qui a des répercussions graves sur la santé. Il est parfois difficile pour un individu de s’en priver à cause du fait qu’elle entretient le goût du sucre. Il faut par conséquent la substituer à d’autres produits pour se prévenir de tous ses dangers. La stevia est un substitut idéal, cette plante originaire d’Amérique du Sud est très diététique du fait de sa faible teneur en glucide.