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Exercices

Les exercices peuvent être nombreux; on peut en imaginer tant que l’on voudra. Je vais en indiquer quelques-uns seulement, parmi ceux qui me paraissent les plus susceptibles de développer rapidement le pouvoir de la volonté, en s’habituant à ne pas penser à deux choses à la fois. Avant de se livrer à ces exercices il est bon de se mettre dans un état de calme aussi grand que possible; et le meilleur moyen de prendre le calme suffisant, c’est de s’isoler pendant 4 à 5 minutes, conformément aux indications du chapitre précédent.

Rencontre avec Hector Durville et son ouvrage

MAGNÉTISME PERSONNEL ou Psychique Éducation et Développement de la Volonté POUR ÊTRE HEUREUX, FORT, BIEN PORTANT ET RÉUSSIR EN TOUT

Ne pas penser à deux choses à la fois

Ces quatre exercices bien dirigés permettent de devenir maître de sa pensée dans une très large mesure et de pouvoir l’orienter vers le but de ses désirs. S’ils étaient insuffisants, on pourrait en imaginer d’autres. Dès que l’on est parvenu à les faire avec une grande facilité, on doit les abandonner, car on parviendrait à les faire presque automatiquement en pensant à autre chose, et le but serait manqué.

Leur portée est considérable. On comprend facilement que si l’on parvient à éloigner toute pensée quelle qu’elle soit pour se donner la satisfaction d’accomplir des actes qui n’ont par eux-mêmes aucune utilité, on pourra fixer sa pensée sur une qualité que l’on veut acquérir ou développer; éloigner les mauvaises pensées et en mettre des bonnes à la place, comme par exemple, de chasser des idées de tristesse pour les remplacer par des idées de gaieté; remplacer des pensées de crainte par des pensées d’espoir et de confiance, des sentiments de haine par des sentiments d’amour, etc., etc.

Dès que le plus petit résultat pratique est obtenu dans ce sens, qu’une bonne pensée peut prendre La place d’une mauvaise et s’y maintenir, en raison de la loi psychique que nous connaissons, cette bonne pensée en attire d’autres de même nature et repousse les mauvaises. C’est le début du développement de la personnalité magnétique, qui, pour les plus favorisés, devient appréciable au bout de quelques jours.

— Faire une sorte de collier avec une centaine de perles quelconques, qui ne soient pas serrées les unes contre les autres. Ce collier étant fait, prendre pour tâche, en le tenant dans les deux mains, de déplacer chaque perle de gauche à droite en les comptant. Porter sur cet acte toute son attention, toute sa volonté pour ne pas penser à autre chose, et tâcher de déplacer le plus grand nombre possible de perles en un temps donné. Moins on laissera errer la pensée, plus on déplacera de perles pendant ce temps. Il est bon de compter 5 à 6 cents déplacements par exemple, de se rendre compte du temps que Tori y met, et de chercher à chaque fois à en mettre le moins possible. Ce procédé, on ne peut plus insignifiant pour toute autre chose, exerce puissamment la volonté.

— Etant tranquillement placé à table, les avant-bras appuyés, s’entre-croiser les doigts des deux mains et tourner très lentement les pouces l’un autour de l’autre, aussi longtemps que possible. Au bout de quelques instants, le mouvement s’arrête dès que l’on pense à autre chose. Il faut donc porter toute son attention sur ce mouvement et chercher à savoir pendant combien de temps on peut l’exécuter sans s’arrêter. Tâcher d’augmenter progressivement la durée de ce temps. Comme le précédent, cet exercice, qui n’est pas fatigant, contribue très puissamment à faire prendre l’habitude de ne penser qu’à ce qu’on fait.

— Se mettre à table comme précédemment, placer les mains sur la table, les poings fermés, la face palmaire en dessous. Déployer très lente ment le pouce en surveillant le mouvement avec la plus grande attention; ensuite déployer l’index, puis le médius, l’annulaire et enfin l’auriculaire. Refaire la même série de mouvements en sens inverse, c’est-à-dire en refermant lentement les doigts les uns après les autres. Commencer l’exercice avec une main, puis avec l’autre et ensuite avec les deux à la fois, et le continuer jusqu’à ce que l’on puisse le faire avec souplesse, aisance et rapidité. La durée des premiers exercices doit être de 4 à 5 minutes, que l’on prolongera peu à peu jusqu’à 8, 9 et même 10 minutes. Cet exercice est très fatigant au début; mais on ne doit pas l’abandonner sous prétexte de fatigue. (Atkinson).

 — Etant assis, placer la main droite sur le genou droit, les doigts fermés, sauf l’index qui doit être allongé et dirigé dans la direction de la cuisse. Remuer ce doigt de droite à gauche et de gauche à droite en surveillant le mouvement avec la plus grande attention (Atkinson). Paire cet exercice pendant 4 à 5 minutes au début, puis le prolonger jusqu’à 8 et même 10 minutes, en tâchant de l’exécuter sans un moment d’arrêt.

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