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Magnétisme Personnel

Et Influence Psychique

L’isolement

L ‘organisme humain, d’ailleurs comme tous les organismes vivants, est naturellement soumis à des périodes d’activité pendant lesquelles il dépense de la force, et à des périodes de repos, dans lesquelles il récupère les forces perdues. Ces deux périodes bien différentes l’une de l’autre, sont l’état de veille pendant lequel on travaille, et le sommeil pendant lequel on se repose. Le corps est l’instrument de l’âme ; c’est un réservoir naturel de force mentale qui a besoin d’être en bon état pour travailler utilement. S’il est fatigué, l’âme qui est obligée de dépenser plus de force pour l’entretenir qu’elle n’en dépense normalement se fatigue, et même s’épuise.

L’enfant qui travaille surtout au développement de son corps physique, a besoin de dormir au moins la moitié du temps ; et l’adulte, quoique le corps physique soit à peu près formée a encore besoin de dormir environ le tiers du temps. S’il ne dort pas assez, ses forces physiques, comme ses forces morales, ne sont plus suffisamment renouvelées ; il y a fatigue d’abord, épuisement ensuite ; et la neurasthénie, avec son triste cortège d’incapacités, ne tarde pas à se déclarer.

L’organisme humain, d’ailleurs comme tous les organismes vivants, est naturellement soumis à des périodes d’activité pendant lesquelles il dépense de la force, et à des périodes de repos, dans lesquelles il récupère les forces perdues. Ces deux périodes bien différentes l’une de l’autre, sont l’état de veille pendant lequel on travaille, et le sommeil pendant lequel on se repose. Le corps est l’instrument de l’âme ; c’est un réservoir naturel de force mentale qui a besoin d’être en bon état pour travailler utilement. S’il est fatigué, l’âme qui est obligée de dépenser plus de force pour l’entretenir qu’elle n’en dépense normalement se fatigue, et même s’épuise.

L’enfant qui travaille surtout au développement de son corps physique, a besoin de dormir au moins la moitié du temps ; et l’adulte, quoique le corps physique soit à peu près formée a encore besoin de dormir environ le tiers du temps. S’il ne dort pas assez, ses forces physiques, comme ses forces morales, ne sont plus suffisamment renouvelées ; il y a fatigue d’abord, épuisement ensuite ; et la neurasthénie, avec son triste cortège d’incapacités, ne tarde pas à se déclarer.

Si les pensées sont des choses…

Si les pensées sont des choses, et si leur émission est accompagnée d’une émission de force, comme je crois l’avoir démontré dans la première partie, il est indispensable de savoir penser, de régler convenablement le cours de ses pensées ; et surtout, à certains moments, de ne penser à rien.

Pendant la veille, surtout lorsque nous pensons à plusieurs choses à la fois, nous envoyons de la force dans toutes les directions, et nous nous fatiguons vite. Etant fatigués, si nous pouvions arrêter cette dépense de force et rappeler à leur centre, c’est-à-dire à nous-mêmes, tous ces efforts éparpillés, nous reprendrions très rapidement nos forces perdues. En 15 on 20 minutes, nous nous reposerions tout autant qu’on le fait ordinairement pendant un sommeil suffisamment réparateur de 2 à 3 heures. Nous serions aptes à faire chaque jour beaucoup plus de travail, à le faire mieux et avec plus de facilité.

Napoléon et son pouvoir

Napoléon possédait ce pouvoir à un degré très élevé. À un moment donné, il pouvait s’isoler et récupérer très rapidement les forces qu’il avait perdues ; aussi dormait-il peu. De plus il s’endormait et se réveillait à peu près complètement, avec une instantanéité qui a étonné tous les psychologues ; et parfaitement reposé, il était alors frais et dispos.

C’est un pouvoir que tout le monde peut acquérir en se donnant la peine de s’entraîner progressivement à faire un exercice, ennuyeux et fatigant les premiers jours, mais qui ne tarde pas à donner les résultats les plus encourageants. Cet exercice a pour but d’apprendre à s’isoler du monde extérieur, à rappeler à soi les forces que la pensée vagabonde et indisciplinée a envoyées inutilement de tous côtés, et à ne pas les laisser s’enfuir à nouveau. C’est la retraite du silence de V. TURNBULL.

Pratique de l’isolement

L’isolement peut être pratiqué partout ; chez soi comme dehors, le jour comme la nuit, assis ou couché. Mais, pour le débutant, il vaut mieux se retirer dans une chambre obscure ou à demi obscure, loin du bruit, où il ne sera pas exposé à être dérangé. Il faut se placer confortablement, assis dans un fauteuil où mieux encore étendu sur une chaise longue ou sur un lit, les paupières mi-closes et les poings à demi fermés. Là, en faisant un effort mental, d’abord pour attirer à soi les forces du dehors, ensuite pour arrêter l’émission de ses pensées ; on doit faire cesser tous les mouvements volontaires et involontaires et mettre tous ses muscles dans un état de relâchement aussi complet que possible. La bouche doit être fermée sans que les lèvres soient serrées, et la respiration doit lentement se faire par le nez seulement. Le champ de la conscience doit être entièrement fermé, et l’on doit repousser, dès qu’elle paraît, toute pensée quelle qu’elle soit ; en un mot, il ne faut penser à rien.

Deux opérations également utiles se font là en même temps : le relâchement musculaire et l’arrêt de la pensée. Ce n’est pas facile au début. Il est rare que le relâchement musculaire soit complet, et que l’on puisse s’empêcher de penser pendant plus de 30 à 40 secondes. Les efforts que l’on fait fatiguant vite et l’on est obligé de cesser au bout de 2 à 3 minutes. Mais, peu à peu, la possibilité de s’isoler arrive ; on arrête plus facilement la circulation des pensées, le relâchement de vient complet et l’on peut rester là assez facilement pendant 8 à 10 minutes. On commence à retirer de sérieux avantages de cet état, car on se repose plus ou moins complètement en fort peu de temps.

Conséquences de l’isolement

En continuant à développer cette faculté, on parvient à s’isoler assez du mande extérieur pour pouvoir se livrer à cet exercice au milieu du bruit, et pendant que les siens vont et viennent autour de soi. Les bruits du dehors, même lorsqu’ils sont intenses, ne sont bientôt plus perçus que très faiblement. La sensibilité diminue de telle façon que, si une mouche vient à se poser sur votre nez, par exemple, elle ne vous gêne pas, et vous ne pensez pas à faire le plus petit mouvement pour la chasser. Les membres s’alourdissent ; il semble que vous auriez de la peine à les soulever, et vous restez là avec la plus grande satisfaction.

Lorsque l’entraînement est encore plus grand, au bout de 8 à 10 minutes d’un isolement à peu près complet on se trouve dans une délicieuse langueur. On perçoit les bruits du dehors, mais ils sont complètement indifférents ; et chose digne de remarque, on les entend à une distance beaucoup plus grande que d’habitude. On sent que l’on a tendance à s’extérioriser, et parfois il semble que l’on plane au-dessus de son corps ; dans tous les cas, on comprend que le dédoublement est possible, c’est-à-dire qu’en dehors du sommeil, l’âme peut abandonner le corps physique et s’en aller dans l’espace.

Au sortir de cet état, qui cesse à peu près instantanément dès qu’on veut le faire cesser, on est transformé au point de vue physique ; et s’il y a seulement 15 à 20 minutes, on est presque aussi bien reposé qu’après une nuit d’excellent sommeil.

Pour obtenir les meilleurs résultats, il est bon d’observer certaines conditions physiques ; par exemple, de se placer toujours en position hétéronome avec le courant magnétique de la terre. Ainsi, étant assis, se tourner la face au nord ou à l’ouest ; couché, la tête au nord et les pieds au sud, ou en cas d’impossibilité, la tête à l’est et les pieds à l’ouest. (V. à ce sujet, ma Physique magnétique, G. 6.)

Cet exercice, comme ceux qui vont suivre, a une importance considérable, surtout au début. Il est indispensable de s’y soumettre, de s’astreindre à le faire très régulièrement 1 à 2 fois par jour, pendant 4 à 5 minutes d’abord, puis un temps sensiblement plus long dès qu’il ne fatigue plus.

Il fortifie l’énergie de la volonté, aide à se rendre maître de sa pensée pour la diriger ensuite selon ses désirs et permet, lorsqu’on est fatigué, de se reposer en quelques instants. Ceux qui le pratiquent régulièrement peuvent, au bout d’un temps relativement court, travailler plus longuement et diminuer en conséquence les heures de sommeil. Pratiqué le soir au lit, il permet presque toujours de vaincre l’insomnie la plus rebelle. Dans ce cas il est bon de garder les paupières mi-closes d’abord et de les fermer en suite.

En donnant la possibilité de fermer le champ de la conscience pendant un certain temps, il donne la tranquillité à ceux qui sont tourmentés par une imagination déréglée, et permet d’espérer la guérison des obsédés, ou tout au moins, d’améliorer sérieusement leur situation.

C’est certainement l’un des exercices les plus ennuyeux et les plus fatigants au début ; mais il devient le plus agréable et le plus utile dès que l’on a vaincu les difficultés. Dans tous les cas, il concourt puissamment au développement de l’énergie et à la maîtrise de soi-même.

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