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Méthyprylone, posologie et contre-indications.

    Nom commercial:
    Noludar.

    Ordonnance requise

    Indications thérapeutiques

    La méthyprylone est un hypnotique non barbiturique qui s’emploie comme somnifère.

    Posologie habituelle
    Les somnifères ne doivent s’utiliser qu’à l’occasion, car leur emploi régulier entraîne très vite de la tolérance, c’est-à-dire qu’il faudrait augmenter les doses pour obtenir les mêmes effets. Après dix à vingt jours, la méthyprylone n’a pratiquement plus d’effet hypnotique.

    Ce médicament se prend à raison de 300 mg une demi-heure avant le coucher. Son action se fait sentir 45 à 60 minutes après son absorption.

    Contre-indications
    Dans les maladies du foie et des reins, le métabolisme des hypnotiques est perturbé et peut entraîner des effets graves.

    Pendant la grossesse, la méthyprylone passe dans le sang du foetus et pourrait en affecter la croissance. De même, ce médicament passe dans le lait de la femme et peut exercer ses effets sur l’enfant nourri au sein.

    Effets secondaires possibles
    Certains symptômes mineurs peuvent résulter de l’usage de cet hypnotique: de la diarrhée, des étourdissements, des maux de tête, des nausées et vomissements et surtout de la somnolence le matin.

    D’autres symptômes sont plus graves et requièrent une consultation avec le médecin: de l’excitation, une éruption cutanée, des ulcères dans la bouche et la gorge, des hémorragies ou ecchymoses et finalement un ralentissement du rythme cardiaque.

    Précautions
    Lorsqu’on commence à prendre la méthylprylone, il faut voir comment on se sent le matin avant de conduire une automobile ou de manoeuvrer une machine dangereuse car ce médicament peut entraîner des étourdissements et/ou de la somnolence.

    Les hypnotiques sont très dangereux pour les enfants; il faut prendre grand soin de les mettre hors de leur portée.

    La méthyprylone entraîne une tolérance rapide; il ne faut cependant pas augmenter les doses, car il peut en résulter de la dépendance tant physique que psychologique; il faut plutôt chercher le moyen de n’en point prendre régulièrement.

    L’arrêt de ce médicament, après une période continue d’usage, doit se faire progressivement, sans quoi il y a risque de nombreux effets secondaires comme des hallucinations, des cauchemars, des tremblements, de la difficulté à dormir, etc.

    L’alcool augmente considérablement les effets des hypnotiques.

    Interactions médicamenteuses
    Les hypnotiques exerçant leur action au niveau du système nerveux, ils interagissent avec tous les médicaments qui affectent le système nerveux, soit les antihistaminiques, les barbituriques, les narcotiques, les sédatifs, les anticonvulsivants et les antidépresseurs. Il ne faut pas prendre d’hypnotiques en même temps que le Parnate, le Marplan et le Nardil.

    Jugement global
    L’usage des somnifères, sauf de façon très occasionnelle, est fortement à déconseiller. Il y a toujours une raison pour laquelle on a de la difficulté à dormir et c’est cette raison qu’il faut chercher… Très vite, les somnifères n’ont plus l’effet désiré; par contre, les gens deviennent accrochés à leur “pilule” et effectivement ont énormément de difficulté à dormir quand ils n’en consomment pas. A long terme, il est très clair que les somnifères perturbent davantage le sommeil qu’ils ne l’aident.

    Même si le fabricant insiste dans sa publicité sur le fait que la méthyprylone n’est pas un barbiturique, elle présente en fait des dangers comparables d’accoutumance et de dépendance; par contre, elle coûte au moins cinq fois plus cher. On préférera habituellement utiliser un médicament du type flurazépam.

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