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Noyer, Consoude, Camomille romaine, Camomille des teinturiers.

    Le noyer (Juglans regia), est un grand arbre largement répandu et cultivé dans les pavs tempérés soit comme plante alimentaire (pour ses noix), soit comme source de très beaux bois d’ébénisterie. En pharmacologie on utilise les feuilles que l’on récolte au début de l’été: on retire la nervure centrale, puis on les fait sécher très rapidement et à l’ombre de manière à ce qu’elles ne noircissent pas. Elles contiennent un tanin, une huile essentielle, de la vitamine C et la juglone. substance douée de propriétés purgatives. Les extraits et les infusions de feuilles de noyer, grâce à leur vertu astringente, sont très efficaces sur des sujets lymphatiques ou scrofuleux.

    Des lavages ou des irrigations nasales, urétrales, vaginales et buccales combattent des érythèmes ou des dermites d’origines diverses.

    La consoude officinale, grande consoude, oreilles d’âne ou de vache, langue de vache al: herbe à la coupure (Symphytum officinale), famille des Borraginacées, est une plante très répandue dans les prés, en bord de mer et sur les collines. En France, elle est commune partout sauf dans le midi. Les Grecs et les Romains la connaissaient bien et l’employaient comme plante médicinale. Son nom seul le prouve, puisque le grec symphyton et le latin consolida (d’où vient le français « consoude ») signifient tous deux « plante qui soude », c’est-à-dire « plante cicatrisante ».

    Les Anciens plaçaient en effet cette plante au premier rang des vulnéraires. Déjà Dioscoride l’employait sur les plaies, dans les hémorragies de tous types et contre les hémorroïdes. Et au cours de la Première Guerre mondiale, le phytothérapeute français, docteur H. Leclerc, en tira un grand parti pour soigner les brûlures des soldats. Ce sont les racines qui produisent les principes actifs.

    Elles contiennent en effet des alcaloïdes (dont un toxique, mais en trop faibles quantités pour rendre les préparations médicales dangereuses), du tanin, des mucilages, une huile essentielle et surtout 0,6 à 0,8 % d’allantoïne, substance favorisant la multiplication cellulaire et qui est donc à l’origine des propriétés cicatrisantes de la consoude.

    On emploie des cataplasmes de racine fraîche, bien lavée, épluchée, ébouillantée et broyée, qui apportent un grand soulagement à des sujets affligés de plaies diverses, d’ulcérations, d’hémorroïdes ou même de fractures en voie de consolidation.

    La camomille romaine ou camomille odorante ( Anthemis nobilis ) , Composacée originaire d’Europe occidentale et largement cultivée en France possède des propriétés pharmacologiques très complexes. Outre ses propriétés de tonique amer et d’antispasmodique, elle peut favoriser le flux menstruel et agit comme astringent et cicatrisant.

    Les capitules contiennent en effet de l’azulène qui, pense-t-on, possederait cette vertu.

    La camomille des teinturiers ou œil de bœuf (Anthemis tinctoria ), Composacée aux capitules jaunes, souvent utilisée comme succédanée de la camomille romaine, possède des propriétés en tout semblables à la précédente.

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