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Péta site, Lavande, Valériane.

    Le péta site (Petasites officinalis ) est une Composacée, herbacée vivace à grande diffusion.

    Les textes d’herboristerie et de pharmacie botanique publiés jusque vers 1950 vantent ses nombreuses vertus thérapeutiques : diurétique, sudorifique, anti-arthritique, astringente et stomachique, emménagogue, vermifuge et même antiasthmatique. Selon Dioscoride et Galien, les propriétés pharmacologiques des rhizomes et des feuilles étaient très efficaces pour soigner les plaies et les ulcères. De nos jours, le péta site n’est pratiquement plus employé dans ces indications, mais des propriétés récemment découvertes ont permis de nouvelles applications avec des résultats tout à fait satisfaisants.

    On met actuellement l’accent sur les vertus antispasmodique et sédative de cette plante, d’abord mises à l’étude sur des sujets hypertendus névrotiques, puis sur des angoissés et enfin sur l’hyperexcitabilité infantile. Les extraits à base de pétasite se comportent comme des régulateurs de la pression sanguine, abaissée en cas d’hypertension, elle est relevée en cas d’hypotension.

    La lavande (Lavandula spica ou L. officinalisi est une Labiacée commune dans les régions méditerranéennes occidentales. L’essence extraite des sommités florales trouve un large emploi en parfumerie et sert à fabriquer des parfums, des savons et d’autres cosmétiques.

    Cette même essence contient en outre des principes actifs qui développent une action antispasmodique, vulnéraire et antiseptique, ainsi que stomachique, cholagogue, carminative et sudorifère.

    Aujourd’hui encore, tous les auteurs ne s’entendent pas sur le principe actif qui est à l’origine de l’action antispasmodique, sédative et hypotensive de la valériane ou herbe aux chats. Selon des expériences récentes, on pense qu’elle proviendrait non pas d’un seul, mais d’un ensemble de principes actifs, c’est-à-dire de la « synergie de plusieurs éléments qui ne sont pas tous connus et qu’il est impossible de déterminer chimiquement» (Negri). Pline et Dioscoride donnent des indications sur une valériane, probablement la grande valériane, valériane des jardins, nard de Crète (Valeriana Phu), tandis que la vraie valériane (Valeriana officinalis ) entre dans la pratique thérapeutique avec Isaac Judaeus, médecin juif du IX e siècle apr. J.-c. Au cours du Moyen Age, la réputation de cette plante se répand rapidement et la drogue trouve des applications dans les maladies les plus diverses. On dit qu’elle aurait guéri des cas de phtysie, de pleurésie et même de goutte. On la conseillait pour combattre la toux, les flatulences, l’asthme et pour soulager la douleur provoquée par la morsure des animaux venimeux. Il faut attendre la fin du XVIe siècle pour que s’affirment les vertus antispasmodique et sédative de la valériane, grâce, dit­on au Napolitain Fabio Colonna qui affirmait qu’elle l’avait guéri de l’épilepsie.

    Son exemple fut suivi, avec de bons résultats. Actuellement, la valériane, ou plus exactement sa racine, agit comme antispasmodique, sédatif, narcotique doux, antiépileptique et carminatif. Son action est douce et de peu de durée car ses composants, parmi lesquels une huile essentielle complexe, sont rapidement éliminés par voie rénale et cutanée

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