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Pins.

    Cet répertoire n’est certainement pas l’endroit le plus adéquat pour parler, même au sens large, des pins, car leur importance dans le domaine médicinal est bien mince lorsqu’on la compare, par exemple, à leur intérêt économique – sylviculture ou industrie en général. Partout, des bords de mer à la haute montagne, en passant par les collines et la mi-montagne, ces arbres, dont les formes sont multiples, caractérisent tel ou tel type de paysage. On voit des pins partout, serait-on tenté d’affirmer un peu hâtivement; ce qui n’est pas tout à fait juste, parce que d’autres sujets « piniformes » ont été répandus ici et là par les hommes et, surtout, naturellement, si bien que dans l’esprit de beaucoup les seuls conifères qui existent sont les pins; ils oublient ainsi, pour n’en citer que quelques-uns, les cèdres, les mélèzes et les sapins.

    Dans les récits mythologiques et dans toute la littérature de l’Antiquité (Virgile, Pline, Horace, Properce, etc.), on trouve des allusions à ces arbres à aiguilles, et même certainement à plusieurs espèces différentes qui déjà alors jouaient un rôle économique important.

    Les propriétés pharmacologiques et donc l’importance thérapeutique des préparations obtenues à partir des pins, dans le sens générique de ce terme, sont connues dès l’Antiquité:

    Hippocrate et Dioscoride, par exemple, avaient recours à une huile essentielle pour soigner les affections inflammatoires de l’appareil respiratoire. Depuis, de nombreux siècles plus tard, l’action basalmique et anticatarrhale des préparations à base de pin est toujours appréciée des médecins et pharmaciens d’aujourd’hui. Toutefois, les recherches et études en matière de pharmacie ont permis de dégager que certaines substances médicinales sont à extraire plutôt d’une espèce bien précise de pin, tous les pins ne possédant pas les mêmes principes actifs dans toutes leurs parties. La pharmacologie s’intéresse donc aujourd’hui plus particulièrement au pin sylvestre ou sauvage ou encore pin d’Écosse (Pinus sylves tris) , au pin maritime (Pinus pinaster ), au pin à pignon ou pin parasol (Pinus pinea), au pin d’Alep (Pinus halepensis ) et au pin mugho (Pinus mughus). Les bourgeons, les feuilles des jeunes branches et l’écorce contiennent les principes actifs qui sont, entre autres, une huile essentielle et une résine avec lesquelles on prépare des sirops, des infusions, des tisanes, des jus dont l’action basalmique est thérapeutiquement valable pour vaincre les affections catarrhales du système respiratoire.

    Il faut aussi citer l’utilisation des bourgeons de pin en parfumerie et en savonnerie.

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