Favoriser la consommation d’aliments riches en acides gras polyinsaturés du type _9méga J, au premier rang desquels les poissons gras: sardine, thon, maquereau, saumon, est un impératif pour limiter l’impact de l’arthrose car ils ont la propriété de neutraliser la production de substances impliquées dans l’inflammation. Les Esquimaux et les Japonais, grands consommateurs de poissons, développent moins que d’autres peuples ce type de rhumatismes. Sur le plan scientifique, les acides gras oméga 3 agissent à deux niveaux: ils inhibent le métabolisme des prostaglandines et des leucotriènes, qui sont responsables des douleurs articulaires; ils limitent la formation de l’interleukine 1, produite en excès dans l’articulation arthrosique et qui induit la destruction du cartilage. En ce qui concerne vos apports journaliers en lipides, vous devez tenir compte du rapport entre les acides gras oméga 3 et les acides gras oméga 6 On considère qu’idéalement il devrait être de 1/5; or, dans nos sociétés occi-dentales, on consomme souvent quinze fois plus d’acides gras polyinsaturés oméga 6 que d’acides oméga 3, ce qui limite l’impact physiologique de ces derniers.
Les huiles riches en acides gras oméga 3 (colza, soja, noix) devraient donc être consommées en assaisonnement très régulièrement et les poissons gras trois ou quatre fois par semaine, en tenant compte de leur apport en calories (100 g de poissons gras: 250 kcal).